Le romarin est la plante qui va nous permettre de remettre d’aplomb notre foie et de retrouver une bonne vitalité.

Pour ceux qui veulent ainsi drainer leur foie après des excès de table, il peut être utile d'intégrer systématiquement le romarin dans les mélanges de plantes hépatiques (artichaut par exemple), car il en adoucit l’amertume générale.

Pour ceux qui voudraient plutôt protéger et réparer leur foie à cause d’une prise médicamenteuse, associons le romarin avec les graines de chardon-marie et le desmodium.

Le romarin se consomme  avant la prise alimentaire, comme toutes les plantes hépatiques. Or, bien souvent, les clients le prennent en fin de repas, associé à de la sauge ou de la verveine. Cela fonctionne aussi, mais il est préférable d’y penser avant !

Le romarin aide la digestion en luttant contre les douleurs gastriques, comme la camomille et la réglisse, avec qui il se marie harmonieusement.

Le romarin est aussi une plante du tonus général. Avec le thym, le gingembre, la cannelle et la menthe poivrée, il constitue une infusion dynamisante le matin ou à prendre dans la matinée, pour ceux qui veulent diminuer leur consommation de café. Enfin, c’est une plante reconnue pour ses vertus antioxydantes, qui forme un trio génial avec le ginkgo biloba et la gotu kola (Centella asiatica) contre le déclin cognitif, la prévention des maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer ou pour soutenir la mémorisation en période d’apprentissage.

En 2016, une méta-analyse a bien constaté les effets antioxydant, anti-inflammatoire, anti-athérogène, hypoglycémiant, hypotenseur, hypolipémiant, hypocholestérolémiant, anti-thrombotique et hépatoprotecteur du romarin, notamment grâce à sa teneur en acides phénoliques. Un plus pour le traitement du syndrome métabolique (qui consiste à avoir au moins 2 des 5 troubles suivants : hypertension, surpoids avec graisse abdominale, diabète ou intolérance au glucose, hypertriglycéridémie et hypercho- lestérolémie). Pour les mêmes raisons, le romarin est efficace dans le traitement de l’obésité et de la stéatose non alcoolique que l'on appelle aussi foie gras.

En 1999, une équipe indienne a identifié que les acides caféique et rosmarinique sont les phénols les plus importants du romarin. Ils possèdent des effets antioxydants qui sont très bien absorbés, par voie digestive comme cutanée. Et l’étude permet de conclure que ces composants ont un potentiel thérapeutique dans le traitement et la prévention de la bronchite asthmatiforme, des troubles spasmodiques, des ulcères gastriques, des maladies inflammatoires, des atteintes hépatiques, de l’athérosclérose, des maladies cardiovasculaires, de l’infarctus du myocarde, de la cataracte, du cancer et en cas de faible motilité des spermatozoïdes.

Des études sur les performances cognitives ont montré que la consommation de 500 mg de romarin deux fois par jour a amélioré la mémoire, la qualité du sommeil et réduit l’anxiété chez des étudiants et adultes de moins de 63 ans.

Concernant l’effet anticancer du romarin, c’est sa grande dose de polyphénols, les acides carnosique et rosmarinique, qui serait à l’œuvre dans certaines molécules clés de signalisation pouvant induire l’apoptose (suicide des cellules tumorales). Des chercheurs turcs se sont attachés à savoir sur quelles lignées de cellules cancéreuses, les extraits de feuilles de romarin étaient les plus sensibles : sein, poumon, prostate, foie et leucémie myéloïde. 

Les recherches continuent sur cette plante toute simple de nos jardins mais oh combien prometteuse. 

Vous pouvez l'utiliser en tisane, en gélule, en teinture mère, en bourgeons ou en huile essentielle, mais je vous conseille de delmander conseil à votre naturopathe pour en bénéficier de façon maximale et en toute confiance.